Il y a peu de temps, je vous parlais du premier roman de Mélanie Fortin : Elle danse avec la folie. Eh bien j’ai eu la grande chance de pouvoir me procurer son tout nouveau roman lors de son lancement et aussi de pouvoir la rencontrer enfin « en personne »! Un petit bout de femme charmante à souhait et qui a généreusement donné son temps et son magnifique sourire à toutes les personnes s’étant déplacées pour venir la rencontrer.

En une semaine (je devrais spécifier : pendant les siestes de mes enfants), j’avais terminé ma lecture de Dans de beaux draps en Italie (Éditions JCL) et j’étais complètement sous le charme. Rien à voir ici avec son premier roman qui traitait du sujet fort sérieux de la schizophrénie. En fait, ce nouveau roman nous emmène dans un délicieux voyage en Italie, à travers les yeux et les émotions du personnage d’Anabelle, une maman de deux enfants en couple depuis une dizaine d’années.

Oui, Anabelle est une mère et une épouse exemplaire. Mais elle se sent dépassée par la routine qui l’oppresse. Son couple bat de l’aile sans qu’elle ne sache trop pourquoi. Ses enfants la comblent de bonheur, mais pas sa vie professionnelle qui ne répond pas à ses aspirations depuis des années. Elle a mis de côté son rêve de publier un livre de photographies pour se consacrer à sa famille et elle se rend compte qu’elle s’est complètement oubliée depuis. Jusqu’au jour où tout bascule lorsqu’elle trouve une lettre qui lui dévoile que son mari voit une autre femme. Elle décide donc de partir sur un coup de tête pour l’Italie avec son amie Katherine. C’est là-bas qu’elle fera le point sur sa vie, qu’elle donnera libre cours à sa passion pour la photo et aussi qu’elle partagera de merveilleux moments avec Richard… Un magnifique parcours qui nous montre que lorsque notre vie semble basculer dans le vide, c’est pour nous amener à vivre d’une façon plus près de nos aspirations.

Je ne saurais vous qualifier toutes les émotions qui m’ont assaillies tout au long de ma lecture. J’ai été subjuguée par la beauté des phrases et des images de ce roman ; j’en ai pleuré et ri d’innombrables fois ! Je me demandais comment elle avait pu trouver les bons mots pour parler de l’amour d’une mère pour ses enfants, du désir coupable d’être plus qu’une mère, de la volonté de vouloir plus pour nous-même après s’être oubliée pendant trop longtemps, de la recherche du désir dans les yeux d’un homme. En effet, comment peut-elle avoir trouvé les mots pour ces choses que peu de femmes sont capable de verbaliser ? Elle l’a pourtant fait ! Et c’est pour le plus grand délice de tous ses lecteurs.

Je vous souhaite donc, chers lecteurs, un merveilleux voyage en Italie avec Anabelle. Ceci était probablement ma dernière critique avant l’arrivée de mon 3^e petit homme, mais je vous reviendrai en force très bientôt !

Soyez à l’affut des nouvelles de Mélanie Fortin et de ses romans sur ses pages Facebook

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Voici un roman qui m’intriguait, mais que j’ai lu avec un soupçon de scepticisme. Je ne doutais pas de la qualité de l’écriture de cette grande dame qu’est Janette Bertrand, mais je redoutais un roman à l’eau de rose, bref un roman « quétaine ».

 Je dois avouer que les premières pages me laissaient un peu froide ; j’avais de la difficulté à entrer dans le fil de l’histoire. Mais au cours de ma lecture, quand j’ai compris que tous les personnages étaient reliés autour d’un seul, mon intérêt s’est éveillé.

 Lit double, paru en 2012, raconte comment Clara, une fermière de produits biologiques, se retrouve à être la confidente et la conseillère conjugale de tous les couples qui sont clients de sa petite ferme. On retrouve des couples de toutes sortes : des jeunes qui veulent garder la passion du début pour toute la vie, des carriéristes qui veulent des enfants (mais pas tous les deux!), des parents de grands enfants qui essaient de retrouver leur couple, une famille recomposée et aussi le couple de retraités qu’est Clara et Étienne.

 Vous l’aurez deviné, la thématique est le couple. Mais bien au-delà du couple, il y a l’évolution des relations amoureuses dans le temps ; le passage obligé de la passion vers l’amour véritable, celui qui dure. Ainsi que tous les tracas de la vie qui ébranlent le couple au passage. Mais ce qui m’a surpris le plus, c’est la bataille que doit livrer Clara à un préjugé tenace de notre société dans lequel son mari semble empêtré. Je vous laisse découvrir de quoi il s’agit !

 J’ai lu bien des ouvrages sur l’amour mais je dois dire que celui-ci s’est démarqué pour moi. L’écriture est simple et ne se veut pas moralisatrice. L’auteure, qu’on peut identifier au personnage de Clara, semble seulement vouloir nous transmettre ce qu’elle a appris au fil des ans et nous faire profiter de ses expériences de vie. Je crois que peu importe l’âge, tous les lecteurs pourront s’y retrouver et s’identifier à l’un ou plusieurs de ces couples.

 Je ne crois pas que ce soit un grand roman et qu’il passera à l’histoire. Mais je peux affirmer que c’est un bon roman qui vaut la peine d’être lu par tous ceux qui sont touchés par la vie de couple… ce qui fait pas mal de monde !

 Si vous avez aimé cet ouvrage, vous serez heureux de savoir que l’auteure a publié la suite, Lit double 2, le 27 mai 2013. Le 3^e volet (Lit double 3) est également prévu pour le 25 décembre 2014 (sujet à changement).

Je termine à l’instant Elle danse avec la folie et je suis sous le charme. Il s’agit du premier roman de Mélanie Fortin, mère de deux enfants et visiblement passionnée par la vie. Son roman a été publié en 2011 aux Éditions JCL.

Pour avoir lu plusieurs premiers romans d’auteurs québécois dans la dernière année (une bonne vingtaine), j’ai pu remarquer que plusieurs d’entre eux présentent des lacunes, soit dans la construction de l’histoire, dans le rythme, dans la syntaxe des phrases et voire même dans l’orthographe ! Pourtant ici, je n’ai découvert qu’un roman bien ficelé, probablement mûrement réfléchi et qui m’a captivée.

La double thématique (l’amour et la maladie) abordée est très efficace. On y vit des moments légers de la quête amoureuse et la dureté de la maladie d’un proche. Le rythme est souvent amené à changer et on se prend à lire de plus en plus vite dans les passages où l’action déboule et à savourer les moments de paix du personnage principal.

L’histoire tourne autour d’Alice, une jeune femme qui a peine à se sortir de mauvaises relations amoureuses et qui doit apprendre à vivre avec une sœur atteinte d’un mystérieux mal qui la ronge de plus en plus. Toute sa famille se retrouvera durement secouée et leurs vies personnelles à tous seront chamboulées. Quand finalement ils sauront ce qui ronge la belle Marie, c’est tout leur univers qui sera à jamais changé. Notons aussi que le personnage de Gabriel, et surtout la façon dont il est « inséré » dans l’histoire, amène une touche de belle folie au récit et amène une variation dans le rythme qui garde nos sens en éveil.

Je vous présente donc ici un roman rempli d’amour et d’espoir, que vous pourrez déguster quelques pages à la fois ou d’une seule traite. Je suis certaine qu’il saura rejoindre un large public, puisque Marie et Alice pourraient être n’importe qui. Mélanie Fortin nous prouve qu’avec un amour indéfectible et la foi en un avenir meilleur, on peut soulever des montagnes et changer notre vie pour le mieux.

Vous pouvez avoir les toutes dernières nouvelles sur cette auteure par sa page Facebook :  https://www.facebook.com/MelanieFortin.auteure?directed_target_id=0 

Et heureusement pour nous, elle publiera un tout nouveau roman le 19 septembre 2013 qui s’intitulera Dans de beaux draps en Italie. J’ai déjà très hâte de me le procurer !

 Bonne lecture !

Je ne croyais pas en créant ce blogue vous parler un jour de psychologie. Pourtant, après la lecture du livre Transformez votre vie de Louise L. Hay, je ne pouvais passer à côté de l’occasion de vous le présenter. Il s’agit de la traduction française de You Can Heal Your Life paru en 1984. Il a depuis été traduit et réédité de nombreuses fois et est encore à ce jour l’un des livre de développement personnel parmi les plus populaires.

C’est une cliente un jour qui m’a convaincue d’acheter ce livre, me disant que c’était « sa bible » depuis déjà plusieurs années. Elle y revient chaque fois qu’elle en sent le besoin. J’en avais donc fait l’acquisition depuis plusieurs mois déjà et il trônait dans ma bibliothèque avec mes nombreux livres en attente d’être lus. Pourquoi je l’ai choisi un bon matin où je ne savais plus quoi lire ? Je n’en sais rien. J’ai juste senti que c’était le « bon moment ».

Pour aborder ce livre, il vous faudra d’abord ouvrir votre esprit au changement. Et même une fois ouvert, vous aurez des objections à continuer votre lecture. Pourtant, vous la continuerez.

Bâti sous la forme d’une consultation, ce livre vous amènera au fil des chapitres à changer vos schémas de pensée négatifs en schémas positifs. L’auteur propose plusieurs exercices pour vous apprendre à modifier vos pensées ET vos paroles pour que change votre vie. Elle s’appuie sur de nombreux exemples de patients rencontrés en thérapie qui nous font comprendre que si nous croyons assez fort quelque chose, cela deviendra notre réalité. Par exemple, si nous croyons au plus profond de nous que personne ne nous aime, nous créerons un schéma qui fera que personne ne nous aimera.

Pour vous faire comprendre les grandes lignes de sa philosophie, voici ici quelques-unes de ses phrases clés :

« Nous sommes tous entièrement responsables de chacune de nos expériences.

Chacune de nos pensées crée notre avenir.

Le pouvoir réside toujours dans le présent.

Nous souffrons tous de culpabilité et d’un manque d’amour pour nous-mêmes.

Ce n’est qu’une pensée et une pensée peut être changée.

Se délivrer du ressentiment vient même à bout du cancer.

Si nous nous aimons réellement, tout va bien dans notre vie.

Nous devons nous défaire du passé et pardonner à tous.

Nous créons toutes nos « maladies » physiques. »

Voilà donc l’essentiel : s’aimer, pardonner, se délivrer et penser positivement. Je crois que peu importe notre situation, ce genre de livre peut être bénéfique à tous. Il nous amène à faire des liens de cause à effet entre les mauvais moments de notre vie et les schémas de pensées négatifs qui étaient les nôtres à ce moment. C’est très révélateur et incroyablement juste.

Elle propose aussi une liste des divers maux et maladies et la cause probable dans nos pensées qui a pu les créer, accompagné d’un nouveau schéma de pensée qui nous aidera à éliminer la maladie en question.

Pour terminer, elle nous offre « son histoire ». Tout ce par quoi est passé cette femme dans sa vie est dur à lire par moments, mais de savoir qu’on peut se sortir de tant de souffrance nous fait comprendre que nos petits problèmes sont souvent beaucoup moins pires qu’on ne le croit. Forte de toutes ses expériences, l’auteure nous offre une façon de changer notre vie. Pourquoi ne pas l’essayer ? Vous pourriez être surpris du résultat puisque de mon côté je vois déjà une nette amélioration. Cet ouvrage renferme tellement plus que ce que je peux vous en dire…

Je vous souhaite donc une bonne lecture et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires sur cet ouvrage s’il vous a aussi touché ou aidé dans votre vie.

Résumé et critique :

« La colocataire est la femme idéale. »

Voilà ce que pense le « Barbe bleue » du plus récent roman d’Amélie Nothomb. Il n’a pourtant pas la barbe bleue et ne ressemble en rien au personnage de conte pour enfant dont je me rappelle. Ce qui est très bien, puisque ce conte-là, on l’a déjà entendu !

Nothomb nous offre ici une réécriture moderne et rafraîchissante de ce conte… à lire un verre de champagne à la main.

L’action se déroule à Paris, où Saturnine, 25 ans, répond à une annonce trop belle pour être vraie : une offre de colocation dans une magnifique maison pour un prix tout à fait ridicule. Elle a vraiment besoin de ce logement, mais ne croit pas avoir une chance de l’obtenir. D’ailleurs, n’est-ce pas bizarre que les huit femmes précédentes à avoir obtenu cette colocation soient toutes disparues ? Mais peu lui importe, elle ne va pas porter attention à ces ragots.

Contre toute attente de Saturnine, Don Elemirio la choisi dès leurs premiers mots échangés. Elle emménage le jour même, avec pour seule restriction dans la maison une chambre noire où il lui est interdit de pénétrer. Elle n’est même pas fermée à clé, « question de confiance ».

Chaque soir, elle dîne avec Don Elemirio qui s’entiche rapidement d’elle et le lui fait savoir. Elle ne sait trop comment réagir à ses avances pendant un temps ; son mépris de lui aura-t-il le dessus ? Elle est d’ailleurs plus intelligente qu’il le pense et parvient à lui soutirer son secret… lorsqu’elle tombe amoureuse de lui. Comment s’en sortira-t-elle une fois qu’elle saura tout ? C’est là tout l’attrait de ce court roman.

Nothomb n’est pas tombée dans le piège du roman qui traîne en longueur. Elle est parvenue à placer ses personnages en quelques lignes, à livrer son intrigue rapidement (principalement grâce au dialogue plutôt qu’à la description) et à garder en haleine son lecteur jusqu’à la toute fin. Son style nous laisse pantois et l’intelligence de son écriture ne peut que forcer l’admiration de tous.

C’était là la toute première fois que je dégustais un roman de cette auteure, mais soyez assurés que ce ne sera pas la dernière.