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    Critique - C'est mon premier jour d'école... tous les jours !

     

      

    Résumé (quatrième de couverture) :

    Le jour de la rentrée, dès le réveil, les catastrophes s'enchaînent pour Artie. D'abord il tombe du lit. Aïe. Puis son frère lui renverse du sirop sur la tête. Trop tard pour se laver, il part à l'école avec les cheveux poisseux. Sur le chemin il trébuche dans une flaque d'eau, on dirait qu'il s'est fait pipi dessus. Et lorsqu'il arrive enfin à l'école, les choses empirent. Vivement que cette journée soit terminée

     

    Seulement voilà, le lendemain, Artie se réveille et tombe du lit. Puis son frère lui renverse du sirop sur la tête... Horreur ! Serait-il en plein cauchemar ? Artie pourra-t-il se sortir de ce cycle infernal avant que son premier jour d'école recommence... pour toujours ?

       

     

    Vous vous souvenez de la collection « Chair de poule » ? Elle a pour ma part bercé ma jeunesse. Son auteur, Robert Lawrence Stine (R.L Stine pour les intimes) est l’un des plus prolifiques dans la littérature jeunesse d’horreur. Il se décrit d’ailleurs lui-même comme le Stephen King des jeunes.

    Son style et son originalité sont indiscutables. Il nous le prouve encore une fois dans ce roman qui vise un public d’environ 9 à 12 ans. Bien sûr, vous allez me dire que la thématique du même jour qui recommence inlassablement n’est pas très originale. Qui ne se souvient pas du Jour de la marmotte (film de 1993) ou du 6e épisode de la saison 4 de la série Stargate SG-1 qui s’intitule « L'Histoire sans fin » ? Je suis d’accord, ma deuxième référence fait légèrement geek.

    N’empêche que Stine a su réinventer la thématique et la cuisiner à la manière dont il l’a toujours si bien fait. Les péripéties d’Artie nous semblent toutes plus abracadabrantes les unes que les autres. On souffre presque le martyr pour lui. Je n’ai pas compté les « Oh non! » et les « Ça a pas d’allure! » que j’ai lancé tout haut pendant ma lecture, mais il y en avait beaucoup. En quelques heures, je suis arrivée au bout de cette aventure rocambolesque en me disant tout le long que le punch final serait sûrement que tout ceci n’était qu’un rêve ! Ça ne se pouvait pas que tout ça arrive pour vrai ! Mais l’auteur a plus d’un tour dans son sac et les deux dernières pages vous laisseront sans mots. Un punch digne d’un grand maître !

    Que vous ayez 10 ou 50 ans, vous trouverez votre compte dans cette lecture brève, mais oh combien divertissante. Rien de tel que de lire les malheurs des autres pour comprendre à quel point notre vie va bien…

    Bonne lecture !

     


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  • Bonjour à vous mes chers lecteurs !

    Mon nom est Rachel et je me lance dans l'aventure du blogue en espérant que vous en serez satisfaits. Ici, je partagerai avec vous principalement mes découvertes littéraires, mais aussi parfois des textes qui m'ont touché ou des films qui m'ont particulièrement intéressée.

    Je n'ai pas pour but de donner une note aux romans que je critique ; je ne crois pas aux notes. Elles sont beaucoup trop subjectives et rendent rarement justice aux oeuvres. Je préfère vous partager mes impressions et mes émotions suite à une lecture. C'est tout aussi subjectif, mais beaucoup plus intéressant !

    Vous vous demandez maintenant sans doute ce qui peut faire de moi une bonne critique littéraire ? Eh bien je détiens un BAC en études littéraire et j'ai fait parti du jury 2012 pour le Grand prix littéraire Archambault. Je suis aussi libraire depuis plus d'un an. Est-ce suffisant ? C'est à vous de me le dire.

    Maintenant que je suis à la maison en attendant la venue de mon 3e petit ange, je peux enfin me consacrer à des projets qui me tiennent à coeur, comme celui-ci. Je travaille aussi à l'écriture de mon premier roman. Peut-être qu'un jour vous en verrez le fruit.

    Je vous souhaite donc une bonne lecture et n'hésitez pas à me contacter si vous avez des commentaires, des questions ou des suggestions à me faire.

    Rachel


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  • La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi...

     

      

    Résumé (quatrième de couverture) :

    Il était juste parti poster une lettre.

    Mais cest mille kilomètres quil va parcourir à pied.

    Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier.

    « Je suis en chemin. Attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »

    Harold Fry est bouleversé par la lettre quil reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu’elle va mourir.

    Alors que sa femme, Maureen, saffaire à l’étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux lettres sans sarrêter, continue jusquau bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de lAngleterre à la frontière écossaise.

    Car tout ce quHarold sait, cest quil doit continuer à marcher.

    Pour Queenie.

    Pour son épouse Maureen.

    Pour son fils David.

    Pour nous tous.

     

     

    Ce texte représente la simplicité même, la base de tout : la vie, la mort, l’amitié et l’amour. Il fait tomber les barrières que l’homme pose lui-même dans ses relations interpersonnelles. Il ouvre les yeux sur l’importance de la vie, et surtout de la vivre pleinement.

    Harold entreprend de marcher plus de mille kilomètres à travers l’Angleterre. Son but ultime : sauver la vie de son amie en phase terminale par la foi qu’il place en sa marche. Elle l’attend, il le sait. Mais à travers ce périple, Harold rencontre des gens bien différents de lui qui lui ouvrent les yeux sur le malheur et la souffrance des autres. Il se remémore sa propre vie avec bonheur et regrets, la solitude de son périple lui permettant de tout remettre en perspective.

    Saura-t-il se pardonner ses fautes ? Saura-t-il sauver ceux qu’il aime ? Pourra-t-il continuer à vivre sa vie après la fin de son voyage ? C’est ce que vous saurez en le suivant à travers une marche lente et pleine d’émotions dans La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi…

    Ce n’est pas un livre à dévorer, mais bien un texte à déguster. Je crois qu’il faut le lire lentement pour mieux l’apprécier. Et peut-être le relire pour mieux comprendre. Quoiqu’il en soit, vous ne pourrez vous empêcher de faire des parallèles avec votre propre vie, vos propres épreuves. À travers son style simple et épuré, Rachel Joyce nous emporte dans un tourbillon d’émotions qui ne peut laisser personne indifférent.


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